Villeneuve en bref

Quelques chiffres

Les archives

Le Villeneuve historique

Sa configuration

Quelques dates et quelques faits

Hommes célèbres

Quelques chiffres

  • Altitude : 85 m
  • Superficie : 23,1 km²
  • Population : 2333 hab. (recensement 2007, hausse de 10,6% de sa population par rapport à1999)
  • Densité : 101 hab au km²

Les archives

Il est difficile de donner des détails nombreux et circonstanciés sur le passé de Villeneuve en raison de la rareté des archives. Cette pénurie a été expliquée par des faits appartenant à la petite histoire et qui valent d'être mentionnés : vers l'an 1815, à la fin du règne de Napoléon 1 et au moment où l'envahisseur anglais menaçait notre commune, les documents de la Mairie furent acheminés pour être mis à l'abri, dans un endroit plus tranquille. Le précaire convoi de bouviers fut intercepté par l'ennemi du côté de Gabarret. Beaucoup de papiers furent détruits et d'autres envoyés en Angleterre.

vue de Villeneuve

Le Villeneuve historique

Notre cité offrait encore, par sa construction vers la fin du 19ème siècle l'ordonnance des villes ou bastides postérieures au XII ème siècle (Elles se fondèrent pour la plupart dans la seconde moitié du XIII ème ou au commencement du XIV ème). Toutefois la fondation primitive de la ville et de son église en particulier remonte vraisemblablement à la fin du X ème siècle. Une inscription relevée sur la cloche de l'église Saint-Hippolyte révèle qu'elle fut fondue en l'an 1000 puis refondue en 1766, sous le parrainage d'un certain M. de Rivière. On peut estimer que la ville du X ème siècle s'éleva sur les débris d'une ancienne agglomération, détruite par quelque catastrophe, si ce n'est au cours d'une de ces luttes incessantes qui désolèrent nos contrées au Moyen-Age. Cette seconde fondation justifia le nom de Villeneuve (Ville-Neuve).

Sa configuration

Il est possible de délimiter dans ses grandes lignes le Villeneuve « ancien » :

A L'EST, un côteau brusque et divers autres accidents de terrain rendaient l'accès de la place assez difficille.

AU SUD, lors de travaux de construction d'égoûts, il a été mis au jour, au carrefour de la route nationale Bordeaux-Pau et de la départementale sur Mont-de-Marsan, les vestiges d'un mur qui peut être identifié comme mur d'enceinte. Il est fait mention sur certains ouvrages dans cette direction Sud d'une vieille porte au-dessus de laquelle se trouvait la prison et on la voyait encore vers l'an 1800.

A L'OUEST, les traces d'anciens fossés situent les limites vers les « Allées ».

AU NORD, la « frontière » se trouvait à hauteur de la route qui longe les arènes dans cette direction Nord. D'après ce plan on peut situer le centre du Villeneuve ancien aux alentours du quartier des « Cassouets » (petits chenes).

On sait aussi que l'artère principale traversait autrefois la cité par un tracé se situant légèrement plus à l'Est que celui que nous connaissons. Partant du même pont sur le Midou, elle sortait à hauteur de la Pharmacie « Mellin ».

Quelques dates et quelques faits

10 avril 1340 : Par un acte passé à Mont-de-Marsan, Constance, vicomtesse de MARSAN, donne à sa sœur Marguerite, veuve de ROGER-BERNARD, comte de FOIX, tous ses domaines, dont faisait partie VILLENEUVE avec ROQUEFORT, SAINT-JUSTIN, ... Gaston de FOIX les réunit ensuite à la vicomté du BEARN.

1368 : CHARLES-LE-SAGE, abandonne au comte d'Armagnac, l'hommage de VILLENEUVE et plusieurs autres pour l'intéresser à ses projets contre les Anglais.

1760 : Une réunion des ETATS DU MARSAN a lieu à VILLENEUVE.

Hommes célèbres

Tour et église

Il faut bien dire que la réputation de peu d'entre eux dépassa le cadre local !

Jean-Blanc de VILLENEUVE
assista comme témoin à une sentence disciplinaire prononcée à AIRE, le 14 juin 1331, par l'évêque GARSIAS, contre les violateurs de son palais épiscopal.

Jeannot de BETPRES, dit Coquelicot de VILLENEUVE
fut présent au serment de fidélité prêté, dans la commune de BOUGUE, à noble Guilhem-Raymond de FERBAUX, seigneur de MAIGNOS, par les emphytéotes de sa terre.

Jean de VILLENEUVE
parut en 1490 à une revue du comte de FOIX dans le PIEMONT, avec ARNAUTON du VIGNAU.

Guillaume de VILLENEUVE
se trouve à une autre revue le 10 novembre 1515 avec le sire de POYANE, Jean de LYON, Jehan du PLAN et Bernard de ROQUEFORT.

Mauriet de FLORY
avocat à VILLENEUVE et trésorier des ETATS DU MARSAN fut député par le tiers état de la sénéchaussée, à l'assemblée générale des trois-ordres, convoquée à VERSAILLES en 1789.